Je suis intervenu, mercredi 6 novembre, dans l’hémicycle pour défendre le report du renouvellement général des membres du Congrès et des assemblées de province de la Nouvelle-Calédonie.
Ce texte, adopté à l’unanimité au Sénat et qui s’inscrit dans la continuité des actions menées par le gouvernement, vise à permettre l’organisation, dans des conditions apaisées et dans le respect du droit, des futures élections provinciales et du congrès de Nouvelle-Calédonie.
Ce report était nécessaire au regard de la situation en Nouvelle-Calédonie et des événements du printemps dernier qui ont conduit à la destruction de 6 000 emplois et à la mort de 13 personnes, dont 2 gendarmes. Ces événements ne permettaient pas de tenir, dans les conditions exigées, le scrutin d’ici à la fin de l’année.
Ce report, qui conserve un caractère exceptionnel et transitoire, est un préalable à une solution institutionnelle durable, et doit permettre à l’ensemble de l’arc politique néocalédonien ainsi que l’État de fonder un chemin institutionnel nouveau et apaisé pour l’avenir.
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