Le 7 avril, une nouvelle étape a été franchi vers l’égalité entre les femmes et les hommes avec l’adoption d’une proposition de loi qui permettra d’instaurer la parité dans les exécutifs locaux, y compris dans les communes de moins de 1 000 habitants.
Aujourd’hui, ces communes ne sont pas soumises aux obligations de parité. Le résultat est criant : seulement 37,6 % de femmes siègent dans leurs conseils municipaux, contre près de 48,5 % dans les communes plus peuplées. Ce déséquilibre ne reflète ni notre société ni l’ambition que nous portons pour la démocratie locale. Avec ce texte, il s’agit de mettre en place un scrutin de liste paritaire dans toutes les communes, quelle que soit leur taille.
L’objectif du texte est clair : ouvrir l’accès aux responsabilités locales à toutes et à tous, garantir la diversité des profils dans les équipes municipales et favoriser le renouvellement de nos institutions locales. Contrairement aux idées reçues, les élus ruraux ne s’opposent pas à cette mesure. Les principales associations d’élus locaux — l’AMRF, l’AMF, Intercommunalités de France — soutiennent ce texte et appellent à son application dès les municipales de 2026.
Ce vote est un signal fort : l’égalité femmes-hommes ne doit plus être une exception dans les territoires ruraux. Elle doit devenir la règle, partout.